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28 mai 2013 2 28 /05 /mai /2013 14:58

Hadith 393 :

 

On rapporte de Abî Sa’îd - رضي اللّه تعالى عنه  qu’il a dit : « Le prophète - صلى الله عليه و سلم ne priait rien avant le ‘îd, et lorsqu’il revenait à son domicile il priait 2 rak’at ».

[Hadith rapporté par Ibnou Mâdjah avec une bonne chaîne de transmission].

 

وَعَنْ أَبِي سَعِيدٍ قَالَ: «كَانَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم لَا يُصَلِّي قَبْلَ الْعِيدِ شَيْئًا, فَإِذَا رَجَعَ إِلَى مَنْزِلِهِ صَلَّى رَكْعَتَيْنِ ». رَوَاهُ اِبْنُ مَاجَهْ بِإِسْنَادٍ حَسَنٍ

 

Ce hadith est hassen (bon) d’après Ibnou Hadjar.

Mais de nombreux spécialistes du hadith ont dit que ce hadith est faible.

Et si ce hadith est valable alors ce qui apparaît c’est que les deux rak’ates qu’a faite le prophète

عليه الصلاة والسلام au retour de la prière du ‘îd étaient 2 rak’at de dou.

 

Hadith 395 :

 

On rapporte de ‘Amr Ibni Chou’ayb qui rapporte de son père qui rapporte de son grand-père - رضي اللّه تعالى عنه qu’il a dit que le prophète - صلى الله عليه و سلم a dit : « Le takbîr (le fait de dire Allahou akbar) lors du fitr se fait 7 fois dans la 1ère rak’a et 5 fois dans la dernière, et la récitation se fait après dans chaque rak’a ».

[Hadith rapporté par Aboû Dawoûd, et Attirmidhiy rapporte que Al boukhâriy l’a authentifié].

 

وَعَنْ عَمْرِوِ بْنِ شُعَيْبٍ عَنْ أَبِيهِ عَنْ جَدِّهِ قَالَ: قَالَ نَبِيُّ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم : «اَلتَّكْبِيرُ فِي الْفِطْرِ سَبْعٌ فِي الْأُولَى وَخَمْسٌ فِي الْآخِرَةِ, وَالْقِرَاءَةُ بَعْدَهُمَا كِلْتَيْهِمَا ». أَخْرَجَهُ أَبُو دَاوُدَ .

وَنَقَلَ التِّرْمِذِيُّ عَنِ الْبُخَارِيِّ تَصْحِيحَهُ

 

 

1. Dans la prière du ‘îd, il y a des « takbirate » en plus :

- dans la 1ère rak’a, il y a 6 takbirâte en plus (certains savants disent 7 en plus), et donc avec la « takbira » d’entrée en prière cela fait 7

- dans la 2ème rak’a, il y a 5 takbirâte en plus, lorsqu’on est debout.

Donc au total, il y a 11 takbirâte en plus. Elles sont sounnah et pas obligatoire.

 

2. Les fouqaha hanbalites (ra) ont dit qu’entre les takbirate, il est bien de louer Allah (« al hamdoulillèh ») et de prier sur le prophète عليه الصلاة والسلام entre 2 takbirate (ceci est rapporté de Ibni Mas’oûd). Donc il n’y a pas de mal à le faire.

 

3. L’imam fait ces takbirate à voix haute, mais les « ma°moûmîne » (prieurs) doivent la faire à voix basse, contrairement à ce que l’on entend de beaucoup de gens à la prière du ‘îd qui le font à voix haute, et ceci est une erreur.

 

4. Il y a divergence des savants sur le fait de lever les mains pour chaque takbîr en plus.

Mais il est rapporté de Ibou ‘Omar (Ra) qu’il levait les mains avec chaque takbira donc ceci est le mieux, car Ibnou ‘Omar était connu pour son attention à suivre la sounna du  prophète عليه الصلاة والسلام.

  

Hadith 396 :

 

On rapporte de Abî Wâqid Allaythi - رضي اللّه تعالى عنه qu’il a dit : « Le prophète - صلى الله عليه و سلم récitait lors de la fête du sacrifice et la fête du fitr la sourate « Qâf » et la sourate « Iqtarabat ».

[Hadith rapporté par Mouslim].

 

وَعَنْ أَبِي وَاقِدٍ اللَّيْثِيِّ قَالَ: «كَانَ النَّبِيُّ صلى الله عليه وسلم يَقْرَأُ فِي الْأَضْحَى وَالْفِطْرِ بِـ (ق), وَ (اقْتَرَبَتْ) ». أَخْرَجَهُ مُسْلِمٌ

 

1. Le prophète عليه الصلاة والسلام récitait dans les prières des deux ‘îd la sourate « Qaf » et la sourate « iqtarabat » (la lune) : « Qaf » complète dans la 1ère rak’ah et « iqtarabat » complète dans la 2ème rak’ah.

9  Donc il est bien pour l’imam de les réciter parfois dans la prière du ‘îd, et de réciter parfois les sourates « sabbih » et « al ghâchiyah » car cela a été également rapporté du prophète عليه الصلاة والسلام, pour pratiquer toute la sounnah, et ceci est recommandé pour toutes les adorations qui ont été rapportées de différentes façons.

 

• Et il ne faut pas se dire que ce sont des sourates longues, car toute la sounnah n’est que du bien. Et le fait que le prophète عليه الصلاة والسلام ait dit de ne pas allonger la récitation et qu’il ait récité « Qaf » et « iqtarabat » montre que le fait de réciter ces sourates ne revient pas à allonger la récitation.

 

2. Il y a divergence concernant la lettre « Qaf » :

      - certains savants ont dit qu’elle a un sens

      - d’autres savants ont dit qu’elle n’a pas de sens

      - d’autres savants ont dit que nous ne savons pas si elle a un sens.

→ Le plus juste c’est qu’elle n’a pas de sens, car Allah a dit qu’il a descendu le Coran dans une langue arabe claire, et les arabes ne donnent pas de sens à cette lettre seule. De plus le prophète عليه الصلاة والسلام ne nous a pas montré qu’elle a un sens.

Mais cela ne veut pas dire qu’elle ne sert à rien : Allah montre que le Coran que ces arabes éloquents n’ont pas réussi à imiter n’est pas venu avec des lettres qu’ils ne connaissent pas mais avec des lettres qu’ils connaissent et avec lesquelles ils construisent leur langue.

 

Hadith 397 :

 

On rapporte de Djâbir - رضي اللّه تعالى عنه qu’il a dit : « Le prophète - صلى الله عليه و سلم prenait un chemin différent au retour le jour du ‘îd ».

[Hadith rapporté par Al Boukhâriy].

Aboû Dâwoûd rapporte un hadith similaire de Ibni ‘Oumar.

 

وَعَنْ جَابِرٍ رضي الله عنه قَالَ: « كَانَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم إِذَا كَانَ يَوْمُ الْعِيدِ خَالَفَ الطَّرِيقَ ». أَخْرَجَهُ الْبُخَارِيُّ

وَلِأَبِي دَاوُدَ: عَنِ ابْنِ عُمَرَ, نَحْوُهُ

 

1. Il est sounnah de partir à la prière du ‘îd par un chemin et de revenir par un autre chemin.

 

2. Quelle est la sagesse de cet acte ?

      - certains savants ont dit que c’est pour que les 2 chemins témoignent le jour de la résurrection qu’il est parti prier, car Allah dit à propos de la terre : يَوْمَئِذٍ تُحَدِّثُ أَخْبَارَهَا → « Ce jour là elle contera son histoire ». C’est-à-dire qu’elle témoignera de ce qu’il a fait sur elle en bien et en mal.

      - certains savants ont dit que le ‘îd fait partie des rites apparents donc il convient de changer de chemin au retour afin qu’il soit plus apparent.

      - certains savants ont dit qu’il a fait cela pour blesser les hypocrites en voyant les musulmans partout dans les rues

      - certains savants ont dit qu’il a fait cela afin de prendre connaissance de la situation des pauvres dans toutes les rues.

Il est possible que nous disions que le prophète عليه الصلاة والسلام a fait cela pour toutes ces sagesses, ou pour d’autres.


2. Certains savants ont dit que c’est la même chose pour la prière du djoumou’ah (par analogie). D’autres ont ajouté également la prière en groupe.

9  Mais l’avis le plus juste, c’est que cette règle ne concerne que la prière du ‘îd.

 

Hadith 398 :

 

On rapporte de Anas - رضي اللّه تعالى عنه qu’il a dit : « Le prophète - صلى الله عليه و سلم est arrivé à Médine alors que les gens avaient 2 jours durant lesquels ils s’amusaient. Il leur dit : « Allah vous les a remplacés par mieux : le jour d’al adhâ et le jour du fitr ».

[Hadith rapporté par Aboû Dâwoûd et Annasâ-iy avec une chaîne de transmission authentique].

 

وَعَنْ أَنَسٍ قَالَ: « قَدِمَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم الْمَدِينَةَ, وَلَهُمْ يَوْمَانِ يَلْعَبُونَ فِيهِمَا. فَقَالَ: "قَدْ أَبْدَلَكُمُ اللَّهُ بِهِمَا خَيْرًا مِنْهُمَا: يَوْمَ الْأَضْحَى, وَيَوْمَ الْفِطْرِ ». أَخْرَجَهُ أَبُو دَاوُدَ, وَالنَّسَائِيُّ بِإِسْنَادٍ صَحِيحٍ

 

1. Il n’y a pas de mal à s’amuser le jour du ‘îd, tant que cet amusement ne sort pas des limites de la législation, tels que le mélange des hommes et des femmes, les images interdites, les instruments de musique interdits, chants interdits…, dans ce cas c’est interdit. Mais s’il s’agit d’un amusement qui repose la personne et fait ressentir la joie du ‘îd sans actes interdits, alors il n’y a pas de mal.

 

2. Il y a une allusion au fait qu’il convient de se limiter aux fêtes légiférées par Allah, c'est-à-dire ‘îd al adha et ‘îd al fitr, et donc il ne faut pas célébrer d’autres fêtes, ici quand il s’agit de fêtes d’amusement. Et c’est pire s’il s’agit de célébrer une fête en tant qu’acte d’adoration telle que la fête de la naissance du prophète

عليه الصلاة والسلام, c’est une innovation qu’il est interdit de pratiquer. Et si y est ajouté un acte interdit, alors l’interdiction est claire telle que l’exagération concernant la place du prophète عليه الصلاة والسلام ou dire des poèmes que le prophète عليه الصلاة والسلام lui-même aurait interdits (exemple : il connaît l’invisible, il dirige le monde et son fonctionnement). Certains même prétendent que le prophète عليه الصلاة والسلام participe à leur assemblée.

 

3. Parmi les règles d’une bonne prêche (da’wa) c’est que lorsqu’on montre à quelqu’un ce qui lui est interdit, on lui montre ce qui lui est permis à la place de cela, comme a fait le prophète عليه الصلاة والسلام.

 

4. Il est permis de chanter ce jour, mais sans l’utilisation des instruments de musique interdits.

 

Hadith 399 :

 

On rapporte de ‘Ali - رضي اللّه تعالى عنه qu’il a dit : « Il fait partie de la sounna de se rendre au ‘îd en marchant ».

[Hadith rapporté par Attirmidhiy qui l’a qualifié de bon].

 

وَعَنْ عَلِيٍّ رضي الله عنه قَالَ: « مِنَ السُّنَّةِ أَنْ يَخْرُجَ إِلَى الْعِيدِ مَاشِيًا ». رَوَاهُ التِّرْمِذِيُّ, وَحَسَّنَهُ

 

• Il est bien de partir à pied pour la prière du ‘îd, ceci est le mieux car cela permet d’obtenir la récompense grâce aux nombreux pas et parce que cela provoque plus de khouchoû ’ (concentration, éveil du cœur), et cela évite des problèmes liés aux véhicules (embouteillage et donc retard à la prière du ‘îd).

 

• Et si on habite loin, on vient en voiture mais on gare la voiture assez loin du lieu de prière et on fait le reste à pied.

 

Hadith 400 :

 

On rapporte de Abî Hourayra - رضي اللّه تعالى عنه qu’il a dit que la pluie est tombée un jour de ‘îd, et le prophète a prié le ‘îd dans la mosquée.

[Hadith rapporté par Abî Dâwoûd avec une chaîne de transmission légèrement faible].

 

وَعَنْ أَبِي هُرَيْرَةَ رضي الله عنه : «أَنَّهُمْ أَصَابَهُمْ مَطَرٌ فِي يَوْمِ عِيدٍ. فَصَلَّى بِهِمْ النَّبِيُّ صلى الله عليه وسلم صَلَاةَ الْعِيدِ فِي الْمَسْجِدِ ». رَوَاهُ أَبُو دَاوُدَ بِإِسْنَادٍ لَيِّنٍ

 

• Ce hadith montre qu’à la base la prière du ‘îd  du prophète عليه الصلاة والسلام se faisait en dehors de la mosquée.

 

• Si il y a un empêchement tel que la pluie, grand froid, grande chaleur (comme dans le cas où l’annonce du’îd arrive en retard et qu’on prie an fin de matinée), ou la peur d’un ennemi, on prie dans la mosquée et elle se prie de la même façon que dans la mousalla.  

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