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28 mai 2013 2 28 /05 /mai /2013 18:03

Hadith 344 :

 

On rapporte de Anas - رضي اللّه تعالى عنه – qu’il a dit : « Lorsque le prophète - صلى الله عليه و سلم - sortait d’une distance de 3 « amyâl » ou « Farâsikh » il priait 2 rak’at ».

[Hadith rapporté par Mouslim].

 

وَعَنْ أَنَسٍ رَضِيَ اللَّهُ عَنْهُ قَالَ: « كَانَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم إِذَا خَرَجَ مَسِيرَةَ ثَلَاثَةِ أَمْيَال ٍ أَوْ فَرَاسِخَ, صَلَّى رَكْعَتَيْنِ ». رَوَاهُ مُسْلِمٌ .

 

Cheikh Al ‘Outheymine (ra) :

 

• Les règles du voyage s’appliquent même si celui-ci est court en distance, car 3 « amyâl » correspondent à environ 4,5 km, et 3 « farâsikh » correspondent à 9 « amyâl » (soit environ 13,5 km), et ceci est une courte distance. Mais tant qu’on appelle cela un voyage, qu’on s’y prépare, c’est un voyage même s’il est de courte distance.

C’est sur cela que cheikhoul islam Ibnou Taymiyyah s’est appuyé pour dire que le voyage est un voyage, que la distance parcouru soit courte ou longue, tant qu’on s’y prépare, on prend des bagages et de l’eau.

En se basant sur cela, si quelqu’un veut partir à « bouraydah » en partant de « ‘oumayzah » (ville de cheikh al ‘Outheymine (ra)), s’il revient le jour même comme celui qui y travail et revient chez lui, ceci n’est pas en voyage.

Mais s’il veut y rester chez ses amis ou sa famille 2 jours ou 3, alors il est en voyage.

→ Donc la longue durée avec une courte distance est un voyage, car si on veut y rester 2 ou 3 jours, dans l’habitude on prend des bagages, de l’eau, même si tout est présent actuellement mais ceci est l’habitude de base de prendre des bagages car il faut absolument manger et boire dans ces 2 jours par exemple.

 

 

Cheikh Al-fawzâne :

 

1. Il y a dans ce hadith la délimitation pour laquelle le prophète عليه الصلاة والسلام raccourcissait la prière : il est dit 3 « amyâl » ou 3 « farâsikh. Et nous allons voir la parole d’Ibnou ‘Abbas « Ne raccourcissez la prière pour une distance inférieur à 4 « bouroud » ».

« 3 « amyâl »ou « farâsikh » » : ceci est un doute du rapporteur qui est Chou’ba Ibnou hadjâdj. Les « amyâl », les « farâsikh » et les « bouroud » sont des unités de mesure.

Le bârid (singulier de bouroud) = 4 farâsikh ; le farsakh (singulier de farâsikh) = 3 amyal, le mile (singulier de amyâl » = 100 « ba’ » (envergure), le « ba’ » = 4 coudées.

 

2. Les savants ont divergés concernant le voyage pour lequel on raccourcie la prière :

* Certains « mouhaqiqoûn » (savants vérificateurs) comme Ibnou Qoudâmah », Ibnou Hazm, Ibnou Taymiyyah, Ibnoul Qayyim, ont dit qu’il n’y a pas de délimitation de distance, mais la règle se base sur la durée du voyage. Ce qui s’appelle un voyage à cause de sa longue durée et qui nécessite des provisions et des préparatifs, on y raccourcit la prière, que la distance soit grande ou petite ; car Allah a attribué des règles au voyage et ne l’a pas délimité. « wa idha darabtoum… » → le raccourcissement est lié au voyage. De même il n’est pas rapporté du prophète عليه الصلاة والسلام de hadith authentique et clair qu’il ait délimité la distance.

Donc on se base sur l’habitude des gens (al ‘ourf). S’ils préparent pour celui-ci leurs provisions et leurs bagages, on raccourcit la prière pour ce voyage et on mange pendant Ramadâne.

 

→ Mais il y a deux choses qui sont gênantes dans cet avis :

- La 1ère : ceci va provoquer de la confusion pour les gens car ils vont diverger concernant la délimitation du voyage. Ceux qui se facilite beaucoup « al moutasâhiloûn » vont se faciliter la chose, et ceux qui sont durs « al moutachaddidoûn » vont se rendre difficile la chose, et il n’y aura pas de limite tranchante.

- La 2ème : les choses évoluent en fonctions des époques, auparavant la courte distance nécessitait une longue durée sur les montures ou à pied alors qu’aujourd’hui la distance de plusieurs mois se parcours en une heure en avion, de même en voiture une longue distance se parcours rapidement ; et donc il n’y aurait plus de voyage à notre époque si on se basait sur cet avis, car il est possible qu’on mange à Riyad (Arabie Saoudite) et qu’on n’ait faim qu’aux Etats Unis en utilisant un avion rapide, et donc on n’aurait besoin ni d’eau ni de nourriture. Et donc si on se basait sur cet avis, il n’y aurait ni « qasr » (raccourcissement de la prière) ni « djam’ » (réunion de deux prières). Pourtant la législation est venue pour toutes les époques jusqu’au jour du jugement.

 

* Le 2ème avis est qu’il faut absolument délimiter une distance pour fixer une règle sur laquelle vont se baser les gens et sur laquelle ils ne vont pas diverger.

Ä Et ceci est l’avis de la majorité des savants : ils ont basé la règle du voyage sur la délimitation de la distance et non sur celle de la durée.

Mais quelles sont les preuves (adillah) de la distance à fixer ? Le problème, c’est que les textes ne sont pas clairs concernant la délimitation de la distance. Un hadith dit 3 « amyâl » ou 3 « farâsikh », un autre hadith dit 4 « bouroud », et nous savons qu’il y a une différence entre ces distances.

 

Mais la preuve de la distance se trouve dans le voyage de la femme pour lequel le prophète عليه الصلاة والسلام a interdit à celle-ci de voyager sans « mahram ». Il est rapporté dans un hadith « il n’est pas licite à une femme qui croit en Allah et au jour dernier de voyager une distance de 3 jours si ce n’est avec un mahram ». Ceci montre que la distance de 3 jours de voyage est un voyage nécessitant un mahram, et ce qui est inférieur à 3 jours n’est pas un voyage, il ne nécessite pas de mahram. « 3 jours » veut dire 3 jours sur une monture ou à pied et ceci est l’avis des hanafites, c'est-à-dire 3 « marâhil » (déplacement), chaque jours une « marhalah », et une « marhalah » c’est un déplacement du lever du soleil jusqu’à ce que le soleil soit au zénith c'est-à-dire jusqu’au dhohr. Ainsi les gens voyageaient du lever du soleil jusqu’à ce qu’il soit au zénith, puis ils s’arrêtaient et se reposaient.

 

Et le 2ème avis concernant la distance et c’est l’avis des hambalites, des châfi’ites et une version chez les mâlikites : c’est qu’elle est fixée à 2 jours de voyage, c'est-à-dire 2 « marhalah » et non 3, car il est rapporté dans un hadith authentique également « il n’est pas licite à une femme qui croit en Allah et au jour dernier de voyager une distance de 2 jours, si ce n’est avec un mahram ».

Ceci montre que la distance correspondant à celle parcouru en 2 jours n’est pas un voyage qui nécessite un mahram. De plus, il y a le hadith de Ibnou ‘Abbas (ra) (349) même s’il est faible (mais c’est plutôt la parole de Ibnou ‘Abbas) « Ne raccourcissez pas la prière pour une distance inférieure à 4 bouroud, une distance équivalente à celle qui sépare la Mecque de ‘Ousfâne » et ‘Ousfâne est le nom d’une ville connu sous ce nom aujourd’hui encore, elle est située au nord de la Mecque et elle se trouve à environ 80 km de la Mecque, et c’est là qu’a été enterrée la mère des croyants Maymounah bintoul Harith (ra).

Donc ceci montre également que la distance minimum considérée comme un voyage est celle parcouru en 2 jours sur une monture (ex : chameaux), c'est-à-dire 2 « marhalah » (déplacements) et chaque « marhalah » du lever du soleil jusqu’à ce qu’il soit au zénith, et cette distance est estimée en kilomètres à 80 km environ, c'est-à-dire que chaque jour ils parcourent 40 km entre le lever du soleil et le dhohr sur leur monture.

Les savants ont dit : « Qu’il parcourt cette distance en une longue durée ou une courte durée », et ils ont dit : « Même s’il la parcourt en une heure » comme cela est cité dans l’explication de « Zad al Moustaqni’ » et ailleurs. A cette époque, ils n’avaient pas ces montures rapides que nous avons, mais ils disaient que ceci serait  possible dans l’avenir et ceci est arrivé.

Donc ces savants se basent sur la distance et non sur la durée. Et donc en se basant là-dessus, on raccourcit la prière et on fait le « fitr » (on mange pendant Ramadâne), même si on est sur une monture rapide, tant que la distance parcourue est de 80 km (2 marhalah), car on est considéré comme voyageur.

 

→ Il n’y a pas de doute que le fait de délimiter le voyage par rapport à la distance parcourue est plus précis que le fait de délimiter par rapport à la durée du voyage, car la délimitation par la distance ne change pas en fonction des époques, et les gens ne vont pas être embrouillés la concernant, et elle est clairement fixée, et les gens ne vont pas divergés dessus.

Quant à la délimitation du voyage par rapport à la durée, elle n’est pas précise, il y aura beaucoup de divergences entre les gens la concernant.

Donc le 2ème avis disant qu’on se base sur la distance pour délimiter le voyage est plus précis et meilleur et plus simple pour les gens, même si le 1er avis est plus proche des adillah (textes).

 

3. Dans la parole « idha kharadja » (lorsqu’il était sorti), il y a la preuve que les règles s’appliquant au voyage ne commence que lorsqu’on a quitté les habitations de la ville. Mais tant qu’on est dans la ville et même si on a commencé à voyager, les permissions du voyage ne commencent pas encore.

Ainsi si la prière entre (c'est-à-dire le temps de la prière) et qu’on est encore dans la ville, et on est en train de circuler sur la monture, on ne raccourcit pas cette prière mais on la complète, car elle est entrée avant qu’on ne sorte de la ville, et les règles du voyage ne commence qu’après avoir quitté la ville.

Donc tant qu’on est dans la ville, on n’est pas considéré comme voyageur car Allah a dit : « wa idha darabtoum fil ardi… » (Et lorsque vous voyagez) et on ne dit « darbtoum » que lorsqu’on est sorti de la ville ; de plus le mot « safar » (voyage) veut dire « assoufoûr » c'est-à-dire le fait de sortir et d’apparaître (« al bouroûz »). Donc on ne dit pas de quelqu’un qu’il est en voyage s’il est encore dans sa ville, mais on le dit de quelqu’un qui a quitté la ville.

 

 

Hadith 345 :

 

On rapporte de Anas - رضي اللّه تعالى عنه – qu’il a dit : « Nous sommes sortis avec le prophète - صلى الله عليه و سلم - de Médine à La Mecque, il priait 2 rak’at – 2 rak’at jusqu’à ce que retournions à Médine ».

[Hadith agréé, et la version citée est celle d’Al Boukhâriy].

 

وَعَنْهُ قَالَ: « خَرَجْنَا مَعَ رَسُولِ اللَّهِ صلى الله عليه وسلممِن الْمَدِينَةِ إِلَى مَكَّةَ، فَكَانَ يُصَلِّي رَكْعَتَيْنِ رَكْعَتَيْنِ حَتَّى رَجَعْنَا إِلَى الْمَدِينَةِ ». مُتَّفَقٌ عَلَيْهِ, وَاللَّفْظُ لِلْبُخَارِيِّ .

 

Cheikh Al ‘Outheymine (ra) :

 

• Le prophète عليه الصلاة والسلام a voyagé de Médine à la Mecque et ceci pendant le pèlerinage d’adieu ; depuis le moment où il a quitté Médine, il a raccourci la prière jusqu’à ce qu’il revienne.

 

Profits du hadith :

 

1. On raccourcit la prière même dans la ville où on s’est marié car le prophète عليه الصلاة والسلامraccourcissait la prière à la Mecque alors que c’était sa ville d’origine et il s’y était marié et y avait eu des enfants. Malgré cela il y raccourcissait la prière, il l’a raccourci l’année de la conquête de la Mecque et l’année du pèlerinage d’adieu.

 

2. Si on fait un séjour dans une ville qui n’est pas la notre pour un besoin, alors qu’on a l’intention de retourner chez soi, alors on est en voyage que la durée du séjour soit longue ou courte.

Par exemple : Si quelqu’un va de la Mecque à Médine pour un besoin ou pour visiter quelqu’un ou apprendre une science, et qu’il reste 2 jours ou 3 jours ou 1 mois ou 2 mois ou 1 an ou 2 ans, qu’il n’a pas mis l’intention de s’installer définitivement, il est voyageur et les permissions du voyage s’applique à lui car le prophète

عليه الصلاة والسلام n’a pas fixer de durée limitée de séjour pour laquelle on n’est plus en voyage.

Mais il faut savoir que si on se trouve dans un lieu où il y a la prière en groupe, il est obligatoire d’assister à la prière en groupe ; et le groupe qui est résident prie 4 rak’at et donc le voyageur priera 4 rak’at pour suivre l’imam.

 

 

Cheikh Al-fawzâne :

 

1.  La parole « kharadjnâ » (nous sommes sortis) montre que les règles du voyage ne commencent qu’après être sorti de la ville, comme nous l’avons vu dans le hadith précédent.

 

2.  La parole « il priait 2 rak’at, 2 rak’at » montre que le voyageur ne complète pas la prière, car ceci est contraire à la sounnah du prophète عليه الصلاة والسلام , mais la sounnah est de raccourcir la prière durant tout le voyage, à l’aller et au retour et durant le séjour dans la ville où on est allé. Et si on a prié la prière complète, la prière est valable mais c’est contraire à la sounnah.

 

3. Il y a la preuve que si le voyageur fait un séjour, il raccourcit la prière car le prophète عليه الصلاة والسلام a raccourci la prière du moment où il a quitté Médine jusqu’au moment où il est revenu, et il est certain qu’il a fait un séjour à la Mecque, et ceci va être traité dans les ahâdith suivants.

 

4. Il n’est pas précisé ici durant quel voyage du prophète عليه الصلاة والسلام ceci a eu lieu ; le prophète

عليه الصلاة والسلام est parti de Médine à la Mecque l’année de la conquête de celle-ci, et l’année du pèlerinage d’adieu, et l’année du pacte d’al houdaybiyyah.

 

5. La parole « jusqu’à ce que nous retournions à Médine » montre que le voyageur applique les permissions (roukhas) du voyage jusqu’à ce qu’il entre dans sa ville ; donc il rompt le jeûne (fitr) et il raccourcit la prière même s’il est proche de sa ville jusqu’à ce qu’il y entre.

Donc s’il raccourcit la prière alors qu’il est proche de la ville, la prière est valable, et s’il mange (pendant Ramadâne) avant d’entrer dans sa ville, ceci est autorisé car il est encore en voyage.

 

6. Celui qui entre dans sa ville, les règles du voyage ne s’appliquent plus à lui, donc il complète la prière et jeûne pendant Ramadâne, et s’il est entré pendant la journée alors qu’il mangeait, il doit s’abstenir le reste de la journée et ne pas comptabiliser ce jour, mais il s’abstient par respect du moment, mais il le rattrapera car il ne l’a pas jeûné complètement.

Donc les règles du voyage ne s’appliquent plus lorsqu’on entre dans sa ville, si on y entre alors qu’on mangeait (pendant Ramadâne) on doit obligatoirement s’abstenir le reste de la journée ; et si on y entre alors qu’on n’a pas prié, c'est-à-dire qu’on a repoussé la prière à cause du voyage, on doit obligatoirement compléter la prière.

Exemple :    Si quelqu’un est en voyage et repousse le dhohr, puis il entre dans sa ville avant l’entrée du ‘asr, il prie le dhohr complet (4 rak’at).

            S’il entre dans sa ville pendant le temps du ‘asr, c'est-à-dire qu’il voulait réunir le dhohr et le ‘asr à l’heure du ’asr, il entre par exemple avant le coucher du soleil (car le temps du ‘asr s’étend jusqu’au coucher du soleil en cas de « darourah » (nécessité absolu)), il doit faire le dhohr [et le ‘asr] complet ; le dhohr est entré alors qu’il était en voyage, donc s’il l’avait prié en voyage, il l’aurait raccourci, mais comme il l’a repoussé jusqu’à le prier dans sa ville, il le prie complet, car les règles du voyage ne s’appliquent plus à lui lorsqu’il entre dans sa ville.

 

â Cheikh Al ‘Outheymine (Ra) est d’un autre avis concernant le jeûne :

Si on a rompu le jeûne parce qu’on était en voyage et qu’on entre dans sa ville, on n’a pas besoin de s’abstenir de manger le reste de la journée (ni des autres interdictions du jeûne) car on a mangé pour une raison valable selon la législation ; c’est la même chose pour la femme qui s’est purifiée des menstrues en milieu de journée ; c’est la même chose pour celui qui ne jeûnait pas à cause de la maladie puis a retrouvé la santé en milieu de journée → ils n’ont pas besoin de s’abstenir [le restant de la journée].

 

 

Û Ajout de l’explication de zâd al moustaqni’ → cheikh Al ‘Outheymine

 

1. Si quelqu’un fait le takbir d’entrée en prière puis voyage, il complète cette prière (ex : quelqu’un est sur un bateau qui se trouve dans sa ville, il fait le takbiratoul ihram puis le bateau quitte la ville).

 

2. Si quelqu’un fait le takbir d’entrée en prière en voyage, puis entre dans sa ville il complète la prière (ex : inverse de la situation précédente).

 

3. Si quelqu’un se souvient lorsqu’il est en voyage qu’il a accompli une prière sans woudoû lorsqu’il était résident, il refait cette prière complète.

 

4. Si quelqu’un se souvient lorsqu’il est résident qu’il a accompli une prière sans woudoû lorsqu’il était en voyage, il refait cette prière raccourci.

 

5. Si le temps de la prière entre alors qu’on est dans sa ville, puis on voyage, on prie cette prière raccourci (car on est en voyage au moment où on prie).

 

6. Si le temps de la prière entre alors qu’on est en voyage, puis on entre dans sa ville, on prie cette prière complète (car on est résident au moment où on prie).

 

7. Si quelqu’un en voyage commence à prier sans avoir mis l’intention de la raccourcir, puis s’en souvient après avoir commencé la prière, il la raccourcit.

 

8. Même cas, mais on doute si on a mis l’intention de raccourcir ou pas, on raccourcit la prière.

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