CHAPITRE 11 : LA PRIERE DU VOYAGEUR ET DU MALADE
Pour l’explication de ce chapitre nous avons choisi de mettre 2 explications différentes :
- celle de cheikh Al ‘Outheymine (ra) comme pour le reste du livre
- celle de cheikh Al Fawzâne.
La raison de ceci est que l’avis de cheikh Al ‘Outheymine (ra) concernant la distance et la durée pour la prière du voyageur est peu répandu et parfois difficile à appliquer car cela peut varier d’une personne à l’autre, alors que l’autre avis (qui est celui de la majorité des savants) est très répandu et plus simple à appliquer (cheikh Al ‘Outheymine (ra) lui-même dit qu’il est plus clair et plus facile à appliquer, mais au niveau des textes l’autre avis lui paraît plus juste).
Wallahou a’lam.
- Introduction de cheikh Al ‘Outheymine (ra) :
• Le voyageur est celui qui a quitté son lieu de résidence (et l’intention ne suffit pas car le voyage c’est le fait de sortir et d’apparaître (al khouroûdj wal bouroûz) dans la langue arabe) ; et le malade est celui qui n’est pas en bonne santé. Et les deux ont besoin de la facilité car il est rapporté dans le hadith : « Le voyage est une portion du châtiment, il perturbe à l’un de vous son manger, son boire et son sommeil », et ceci était le cas pour les voyages au temps du prophète عليه الصلاة والسلام ; mais aujourd’hui le voyage est facilité, il n’empêche pas le repas, ni le sommeil mais la règle persiste même avec l’absence de difficulté.
• Les savants ont divergés (a) : est-ce que le voyage est défini par une distance précise, ou on se réfère à la coutume des gens (‘ourf) c'est-à-dire que ce qui est considéré par les gens comme voyage l’est et ce qui n’est pas considéré comme voyage ne l’est pas ?
ÄLe plus proche des règles de la législation c’est qu’on se réfère à la coutume des gens, c'est-à-dire que ce que considère les gens comme voyage, c'est-à-dire qu’ils se préparent pour ce voyage, ils se font les adieu au moment de la séparation, ils sont accueillis au retour, ceci est un voyage. Et ce qui n’est pas considéré comme voyage ne l’est pas.
• D’autres savants ont dit qu’il est défini/délimité (« mouhaddad ») et ils ont divergés entre eux sur la limite : certains ont dit 80 km, d’autres plus, d’autres moins.
• Pour le malade, les maladies sont de plusieurs catégories : les maladies des yeux, les maladies des dents, les maladies des membres, les maladies du ventre, les maladies qui touchent l’état général. Mais ce qui est visé dans ce chapitre, c’est le malade pour qui il est difficile d’accomplir la prière comme l’accomplissent les autres.
- Introduction de cheikh Al-fawzâne.
• Ce chapitre, les savants l’appellent « chapitre de la prière de ceux qui ont une excuse » (ahloul a’dhâr), et ce sont le voyageur, le malade et celui qui a peur.
Et par son indulgence et sa facilité, cette religion prend en compte la situation des musulmans, donc elle leur allège les obligations s’ils ont une excuse, et elle leur ordonne ce dont ils sont capables. Comme a dit Allah :
لا يُكَلِّفُ اللَّهُ نَفْسًا إِلا وُسْعَهَا « Allah n'impose à aucune âme une charge supérieure à sa capacité » ; de même « yourîdoullâhou bikoumoulyousra walâ yourîdou bikoumoul’ousr ». Donc si quelqu’un est en voyage, il mange pendant Ramadâne, il raccourcit la prière de 4 rak’at (arroubâ’iyyah), il réunit entre deux prières, tout ceci pour lui faciliter et lui alléger, car le voyage est une difficulté et une fatigue.
→ Ceci montre l’importance de la prière et qu’on en n’est pas exempté quelque soit sa situation, que ce soit en voyage, en état de maladie, en état de peur, mais on la prie selon sa capacité comme le montre les adillah (preuves). La prière n’est jamais abandonnée tant que la raison (‘aql) est présente.
→ Ceci montre également la facilité de cette législation et son indulgence (al hamdoulillèh) « wa mâ dja’ala ‘alaykoum fiddîni min haraj » (verset). La difficulté et la gêne sont levées. « al machaqqah tadjlibouttaysîr » → la difficulté amène la facilité (règle de la législation).
Hadith 341 :
On rapporte de ‘Aîcha - رضي اللّه تعالى عنها – qu’elle a dit : « Au départ la prière avait été rendu obligatoire 2 rak’at, puis la prière du voyage est restée inchangée et la prière du résident a été complétée ».
[Hadith agréé].
عَنْ عَائِشَةَ رَضِيَ اللَّهُ عَنْهَا قَالَتْ: « أَوَّلُ مَا فُرِضَتْ الصَّلَاةُ رَكْعَتَيْنِ , فَأُقِرَّتْ صَلَاةُ السَّفَرِ وَأُتِمَّتْ صَلَاةُ الْحَضَرِ ».مُتَّفَقٌ عَلَيْه .
Al Boukhâriy rapporte : « Puis il a fait l’hégire, alors la prière a été rendu obligatoire 4 rak’at, et la prière du voyage est restée inchangée ».
وَلِلْبُخَارِيِّ: « ثُمَّ هَاجَرَ, فَفُرِضَتْ أَرْبَعًا, وَأُقِرَّتْ صَلَاةُ السَّفَرِ عَلَى الْأَوَّلِ ».
Ahmed ajoute : « Sauf le maghrib car c’est la prière impaire du jour, et sauf le soubh car la récitation y est allongée ».
زَادَ أَحْمَدُ: « إِلَّا الْمَغْرِبَ فَإِنَّهَا وِتْرُ النَّهَارِ, وَإِلَّا الصُّبْحَ, فَإِنَّهَا تطولُ فِيهَا الْقِرَاءَةُ ».
Cheikh Al ‘Outheymine (ra) :
1. Lorsque les prières obligatoires de 4 rak’at ont été prescrite au départ elles étaient de 2 rak’at : ainsi le fadjr était de 2 rak’at, le dhohr 2 rak’at, le ‘asr 2 rak’at, le ‘ichâ 2 rak’at et le maghrib 3 rak’at car elle est la prière impair du jour. Et la prière a été rendu obligatoire au prophète عليه الصلاة والسلام un an ou trois ans avant l’hégire selon les historiens (ils ont divergé sur la date du mi’râdj - ascension).
Ainsi à la Mecque, le prophète عليه الصلاة والسلام priait le fadjr 2 rak’at, le dhohr 2 rak’at, le ‘asr 2 rak’at, le maghrib 3 rak’at et le ‘ichâ 2 rak’at.
Et lorsqu’il عليه الصلاة والسلام a émigré à Médine la prière du résident a été augmenté et donc il priait 4 rak’at le dhohr, le ‘asr, le ‘ichâ. Quant à la prière du fadjr, elle est restait dans son état car les 2 rak’at ont été compensées par la longue lecture. Et la prière du maghrib est restait dans son état car c’est la prière impaire du jour. La prière du résident a été augmentée mais la prière du voyageur est restée dans son état de départ.
2. Les savants ont divergé (ra) concernant le fait de raccourcir la prière en voyage : est-ce une facilité (roukhsah) et une sounnah ou est-ce une obligation ? Certains savants ont dit que c’est une obligation (Aboû Hanîfah, Ibnou Hazm) et d’autres ont dit que c’est une sounnah.
Ä Et l’avis le plus juste est que c’est une sounnah mou-akkadah (fortement recommandée) et donc il est « makrouh » (déconseillé) au voyageur de prier 4 rak’at, mais plutôt il prie 2 rak’at.
Et si ce n’était l’agissement des compagnons, l’avis disant que le raccourcissement est obligatoire serait plus juste que l’avis disant que c’est conseillé. Mais les compagnons ont suivi ‘Outhmâne Ibnou ‘Affâne (ra) quand il a complété la prière en voyage : en effet le califat de ‘Outhmâne a duré longtemps et au début de son califat il priait à Mina pendant le hadj 2 rak’at-2 rak’at comme le faisait le prophète عليه الصلاة والسلام et Abou bakr et ‘Oumar. Puis il a décidé de prier 4 rak’at à Mina. Les compagnons lui ont reproché cela mais ils priaient derrière lui et complétaient la prière comme lui ; et si le raccourcissement était obligatoire, le fait de compléter serait un rajout volontaire qui annule la prière. Si ce n’était cela j’aurais dit que le raccourcissement est obligatoire car les « adillah » (preuves) de cet avis sont très forts.
3. Mais si on prie derrière quelqu’un qui complète la prière (itmâm) il est obligatoire de la compléter, que l’on ait atteint la prière depuis le début ou au milieu, et même si on n’atteint que le dernier tachahhoud on doit obligatoirement compléter la prière.
Exemple : Si un voyageur passe par des gens qui complètent leur prière (des résidents) et qu’il entre avec l’imam dans la 3ème rak’ah, c'est-à-dire qu’il a eu 2 rak’at avec l’imam, il doit se lever après le salut final de l’imam pour compléter 2 rak’at ; et s’il est entré avec l’imam dans la 4ème rak’ah, il doit obligatoirement compléter avec 3 rak’at ; et s’il est entré avec lui dans le dernier tachahhoud, il doit obligatoirement compléter avec 4 rak’at.
• Si quelqu’un demande : « Si je doute, est-ce que l’imam est voyageur ou non ? »
On se base sur les indices, s’ils montrent qu’il (l’imam) est en voyage alors il est en voyage, comme dans les mosquées sur la route (comme dans les gares, aéroports…) ce qui est le plus probable c’est que ceux qui y prient sont des voyageurs. Donc si on atteint avec eux 1 rak’ah, on complète avec 1 rak’ah car ce qui apparait c’est que l’imam est en voyage.
• De même, si on est à l’aéroport (matâr) et on attend le départ et qu’on voit des gens prier, on se base sur les indices. Si on les voit avec leurs bagages alors ils sont en voyage. Et si l’imam est habillé avec les vêtements des employés de l’aéroport, alors il est résident. Et Allah ne charge pas une âme au-dessus de sa capacité.
Cheikh Al-fawzâne :
1. La prière a été rendu obligatoire la nuit de l’ascension (al mi’râdj), Allah l’a rendu obligatoire au prophète
عليه الصلاة والسلام au-dessus des cieux, directement sans l’intermédiaire de Djibril عليه السلام , pour honorer le prophète عليه الصلاة والسلام .
Au départ, elle a été rendu obligatoire au nombre de 50 prières, puis le prophète عليه الصلاة والسلام est retourné auprès de son Seigneur après avoir été conseillé par Moûssa عليه السلام pour qu’Il l’allège. A la fin, elle a été rendu obligatoire au nombre de 5 prières dans le jour et la nuit, mais récompensées comme étant 50 prières, car la bonnes action est multipliée par 10. Et donc chaque prière vaut 10 prières. Donc elles sont 5 prières dans les actes et 50 prières dans la récompense et la balance auprès d’Allah.
2. Ce hadith montre qu’en voyage la prière de 4 rak’at, uniquement, est raccourcie.
Hadith 342 :
On rapporte de ‘Âicha - رضي اللّه تعالى عنها – qu’elle a dit : « Le prophète - صلى الله عليه و سلم - raccourcissait (parfois) (la prière) en voyage et la faisait (parfois) complète, et il jeûnait parfois et il mangeait parfois ».
[Hadith rapporté par Addâraqoutniy, et ses transmetteurs sont fiables, mais il comporte une anomalie].
Et ce qui est connu c’est qu’il s’agit de l’acte de ‘Âicha - رضي اللّه تعالى عنها – et qu’elle a dit : « Il n’est pas difficile pour moi ».
[Rapporté par Al Bayhaqiy].
وَعَنْ عَائِشَةَ رَضِيَ اللَّهُ عَنْهَا : «أَنَّ النَّبِيَّ صلى الله عليه وسلم كَانَ يَقْصُرُ فِي السَّفَرِ وَيُتِمُّ, وَيَصُومُ وَيُفْطِرُ». رَوَاهُ الدَّارَقُطْنِيُّ, وَرُوَاتُهُ ثِقَاتٌ. إِلَّا أَنَّهُ مَعْلُول ٌ
وَالْمَحْفُوظُ عَنْ عَائِشَةَ مِنْ فِعْلِهَا, وَقَالَتْ: « إِنَّهُ لَا يَشُقُّ عَلَيَّ ». أَخْرَجَهُ الْبَيْهَقِيّ ُ
Cheikh Al ‘Outheymine (ra) :
1. La 2ème partie du hadith est valable, le prophète عليه الصلاة والسلام en voyage jeûnait parfois et parfois il ne jeûnait pas (youftir) ; il est sorti plusieurs fois عليه الصلاة والسلام avec ses compagnons (ra) pendant Ramadâne et il jeûnait, et lorsqu’il a vu que le jeûne était difficile pour ses compagnons, il a rompu le jeûne et les gens l’ont rompu. De même parfois, certains de ses compagnons jeûnaient et d’autres ne jeûnaient pas et aucun ne critiquait l’autre.
2. Quant à la parole « il raccourcissait parfois la prière et parfois la complétait », ceci n’est pas authentique, et il n’est pas confirmé que le prophète عليه الصلاة والسلام ait complété une seule fois la prière en voyage, mais plutôt il faisait toujours le raccourcissement et cela est connu.
Donc ce hadith est ma’loûl (c'est-à-dire qu’il contient une imperfection) même si les rapporteurs sont fiables, car le rapporteur peut faire une erreur car il n’est pas infaillible.
3. ‘Âicha pensait que la cause du raccourcissement de la prière était la difficulté et elle trouvait que ce n’était pas difficile pour elle, alors elle a parfois complété la prière. Mais cette interprétation est contraire au texte et donc elle est rejetée quelque soit la personne qui l’ait faite.
En effet, il est confirmé que le prophète عليه الصلاة والسلامraccourcissait la prière à la Mecque alors que ce n’était pas difficile, de même à Mina pendant le pèlerinage d’adieu.
4. La règle du raccourcissement n’est pas liée à la difficulté, mais elle est plutôt liée au voyage. Donc quand le voyage est présent, la règle s’applique, même si on voyage en avion, ou voiture climatisée, ou qu’on s’arrête dans un hôtel.
5. Le savant, quelque soit sa science, il peut faire des erreurs car ‘Âïcha faisait partie des savants parmi les compagnons et les compagnons l’interrogeaient souvent concernant la science et particulièrement sur les agissements du prophète عليه الصلاة والسلام dans sa maison. Mais malgré cela elle peut faire une interprétation et se tromper.
Cheikh Al-fawzâne :
• Ce hadith possède 2 versions : dans la 1ère il est dit que le prophète عليه الصلاة والسلام lors d’un voyage raccourcissait parfois la prière et la complétait parfois, et il jeûnait parfois et parfois ne jeûnait pas. Dans la 2ème version, il est dit que c’est ‘Âicha qui faisait cela et non le prophète عليه الصلاة والسلام.
Ce hadith n’est pas confirmé du prophète عليه الصلاة والسلام . Cheikhoul islam a même dit que c’est un hadith mensonger à propos du prophète عليه الصلاة والسلام, car il n’a jamais été rapporté du prophète عليه الصلاة والسلام qu’il ait une seule fois complété la prière en voyage depuis qu’elle lui a été rendu obligatoire.
Ce qui est connu du prophèteعليه الصلاة والسلام, c’est qu’il raccourcissait la prière depuis le moment où il sortait de Médine jusqu’à ce qu’il y retourne.
• De même ce hadith n’est pas fondé concernant ‘Âicha (ra) car elle ne pouvait, alors qu’elle était la savante, al faqîhah, faire le contraire de la sounna du prophète عليه الصلاة والسلام en complétant la prière en voyage. Ceci ne convient pas.
• Au contraire, certains savants ce sont basés sur le hadith 341 pour dire que le raccourcissement de la prière est obligatoire et donc que celui qui la complète sa prière n’est pas valable, et ceci est le madhab des dhâhirites et des hanafites. Mais la majorité des savants dit que celui qui la complète sa prière est valable mais le raccourcissement est meilleur et préférable.
Hadith 343 :
On rapporte de Ibni ‘Omar - رضي اللّه تعالى عنهما – qu’il a dit que le prophète - صلى الله عليه و سلم - a dit : « Allah aime qu’on applique Ses facilités comme il déteste qu’on Lui désobéisse ».
[Hadith rapporté par Ahmed et qualifié d’authentique par Ibnou Khouzaymah et Ibnou Hibbâne.
Et dans une autre version on trouve : « … comme il aime qu’on applique Ses obligations ».
وَعَن ابْنِ عُمَرَ قَالَ: قَالَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم : « إِنَّ اللَّهَ يُحِبُّ أَنْ تُؤْتَى رُخَصُهُ كَمَا يَكْرَهُ أَنْ تُؤْتَى مَعْصِيَتُهُ ».رَوَاهُ أَحْمَدُ, وَصَحَّحَهُ ابْنُ خُزَيْمَةَ, وَابْنُ حِبَّانَ .
وَفِي رِوَايَةٍ: «كَمَا يُحِبُّ أَنْ تُؤْتَى عَزَائِمُهُ ».
Cheikh Al ‘Outheymine (ra) :
• Ce hadith veut dire que si Allah a facilité à l’homme et lui a donné une permission, il doit éviter de la refuser. Par exemple, le voyageur, Allah lui a autorisé de ne pas jeûner, alors il doit éviter de jeûner alors que c’est difficile pour lui en se disant « je ne veux pas que Ramadâne se termine et je devrai rattraper des jours de jeûne ». Mais le mieux est qu’il mange puisque le jeûne est difficile pour lui en voyage.
De même pour le malade, certains sont malades et le jeûne est difficile pour eux, mais ils n’arrivent pas à manger et ceci est une erreur. Toute chose qu’Allah a permise, on la fait en étant tranquillisé car Allah aime cela.
Cheikh Al-fawzâne :
1. Il y a ici confirmation qu’Allah aime (youhibbou) et qu’Il déteste (yakrahou).
Il déteste certains actes qui sont contraires à ce qu’Il a légiféré et Il aime les actes qui correspondent à ce qu’Il a légiféré. Et ces deux attributs d’Allah sont confirmés dans le Coran et la sounnah.
2. « arroukhsah » est la permission qui survient à cause d’une situation.
Exemple : Allah a interdit de manger la bête morte, mais Il l’autorise à celui qui est contraint (verset) pour ne pas mourir.
Le raccourcissement de la prière en voyage est une « roukhsah ».
L’auteur a placé ce hadith dans ce chapitre pour montrer que le raccourcissement de la prière en voyage est plus aimé par Allah car c’est une « roukhsah », donc il est mieux de raccourcir la prière que de la compléter en voyage.
Ceci confirme l’avis de la majorité des savants disant que le raccourcissement est meilleur mais le fait de compléter est autorisé, de même sue le verset du coran « wa idhâ darabtoum fil-ardi falaysa ‘alakoum djounâhoun an taqsouroû minassalâh », le fait qu’il n’y ait pas de gêne dans le raccourcissement montre qu’il est meilleur mais pas obligatoire.
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