CHAPITRE 9 : LES PRIÈRES SURÉROGATOIRES
La prière surérogatoire est celle qui n’est pas obligatoire.
Les prières obligatoires sont les cinq prières (dhohr, ‘asr…) et la prière du djoumou’ah à la place du dhohr et le dhohr à sa place si elle est passée.
• Quant au witr, il n’est pas obligatoire (il y a ikhtilèf)
• En dehors de cela, les prières journalières ne sont pas obligatoires. Ce sur quoi les savants sont unanimes ce sont les cinq prières.
• Quant à la prière du ‘îd, il y a divergence et l’avis le plus juste est qu’elle est obligatoire, mais son obligation n’a pas le même degré que celui des 5 prières.
• Quant à la prière de l’éclipse (« koussoûf »), il y a divergence et l’avis le plus juste est qu’elle est obligatoire ou au moins un « fardou kifâyah » (obligation de suffisance).
• En dehors de cela, toutes les prières sont surérogatoires.
Par Sa miséricorde, Allah a légiféré à ses serviteurs des « sounane » de même type que les « farâ-id » :
La prière obligatoire a des « tatawwou‘ » (surérogatoires), la zakat a des surérogatoires, le jeûne a des surérogatoires, le hadjj a des surérogatoires, le djihad a des surérogatoires, la science a des surérogatoires et cela parce que l’être humain n’échappe pas au manquement dans les obligations, et donc Allah a instauré ces actes surérogatoires pour compléter ce qui arrive comme manquement. Et il est rapporté dans le hadith que les actes obligatoires seront complétés par les actes surérogatoires le jour de la résurrection. Et si Allah n’avait pas légiféré cela, cet acte aurait été une innovation et celui qui le ferait serait dans le péché ; mais parmi les bienfaits d’Allah est qu’il a légiféré cela à ses serviteurs pour augmenter leurs bonnes actions et compléter leurs obligations.
La prière surérogatoire est de plusieurs catégories : la prière surérogatoire générale qui est légiférée à tout moment de la journée à part les temps interdits, la prière surérogatoire qui est rattachée à un temps précis comme le witr, la prière surérogatoire qui est rattachée à une prière obligatoire comme les « rawâtib », la prière surérogatoire qui est rattachée à une cause particulière comme les 2 rak’at qu’on fait en entrant à la mosquée.
Hadith 280 :
On rapporte de Rabî’ah Ibni Ka’b Al aslamiy - رضي اللّه تعالى عنه – qu’il a dit : « Le prophète - صلى الله عليه و سلم – m’a dit : « Demande ! ». Je lui dis alors : « Je te demande ta compagnie au paradis ». Il dit : « Ne veux-tu pas autre chose ? ». Je dis : « C’est ce que je veux ». Il dit : « Alors aide-moi en faisant beaucoup de prosternations ».
[Hadith rapporté par Mouslim].
عَنْ رَبِيعَةَ بْنِ كَعْبٍ الْأَسْلَمِيِّ -رِضَى اللَّهُ عَنْهُ- قَالَ : « قَالَ لِي النَّبِيُّ صلى الله عليه وسلم سَلْ . فَقُلْتُ : أَسْأَلُكَ مُرَافَقَتَكَ فِي الْجَنَّةِ . فَقَالَ : أَوَغَيْرَ ذَلِكَ ? , قُلْتُ : هُوَ ذَاكَ , قَالَ : " فَأَعِنِّي عَلَى نَفْسِكَ بِكَثْرَةِ السُّجُودِ ». رَوَاهُ مُسْلِمٌ
Rabi’ah ibn Ka’b a accompli un besoin pour le prophète عليه الصلاة والسلام alors le prophète
عليه الصلاة والسلام lui a dit « demande » c’est-à-dire « demande quelque chose que je te donne en contrepartie de ce que tu m’as fait » ; son ambition était grande pour l’au-delà, alors il n’a pas demandé quelque chose de ce bas-monde mais il a dit : « je te demande ta compagnie au paradis ». Il n’a pas dit je veux une chamelle ou un jardin ou un vêtement ou de l’argent. Le prophète عليه الصلاة والسلام lui a dit : « veux-tu autre chose ? » c’est-à-dire le prophète عليه الصلاة والسلام voulait savoir quelle était sa motivation. Il a répondu « c’est cela » c'est-à-dire je ne te demande pas autre chose ; alors il lui a dit عليه الصلاة والسلام « aides-moi par les nombreuses prosternations » c’est-à-dire les prières.
1. ce hadith montre la générosité du prophète عليه الصلاة والسلام et son bon caractère, car il ne laisse pas quelqu’un lui ayant fait du bien sans lui donner une contrepartie, et il a dit : « Celui qui vous a fait du bien donnez lui une compensation »
2. il montre également que les nombreuses prières font partie des causes permettant d’être en compagnie du prophète عليه الصلاة والسلام au paradis
Donc il faut en faire le plus possible.
Mais il faut savoir que la prière qui est visée est la vrai prière qui est un lien entre le serviteur et son Seigneur, dans laquelle lorsqu’on fait le takbîr, on sent qu’on est face à Allah et qu’on dialogue avec Lui, alors le cœur est concentré ainsi que les membres, et non pas la prière de beaucoup de gens (qu’Allah nous en préserve) qui n’est que des mouvements, ils sont dans un endroit et le cœur dans un autre endroit : cette prière n’est qu’une image, qui n’a pas d’âme mais juste un corps
3. ce hadith montre également la grande ambition de Rabi’ah Ibnou Ka’b (ra), car il n’a pas demandé quelque chose du bas monde mais la compagnie du prophète عليه الصلاة والسلام au paradis.
Et Rab’ah a multiplié les prières sans aucun doute
4. mais il y a des moments où la prière est interdite sauf pour une cause particulière (sabab) :
• de la prière du fadjr (c-a-d après avoir prié) jusqu’à ce que le soleil se lève de la hauteur d’une lance
• au moment du zénith jusqu’au déclin du soleil
• de la prière du ‘asr (c-a-d après avoir prié) jusqu’au coucher du soleil.
Il est interdit de prier dans ces moment sauf s’il y a une cause comme la prière de salutation de la mosquée. Plus on prie et mieux c’est, mais pas dans les moments interdits.
5. mais les actions ont des degrés différents : ainsi l’apprentissage de la science est meilleur que la prière surérogatoire car l’apprentissage de la science fait partie du « djihâd fîsabîlilâh ».
L’imam Ahmed (ra) a dit : « la méditation dans la science une nuit est meilleure que la prière cette nuit ».
[L’imam Abou Hanîfah et l’imam Mâlik ont dit que la meilleure action surérogatoire est le ‘ilm : son apprentissage et son enseignement.
L’imam Annawawî a dit : les prédécesseurs sont unanimes sur le fait que l’occupation par la science est meilleure que l’occupation par la prière surérogatoire, le jeûne, le « tasbîh » et autre.]
Mais si la personne ne fait pas partie de ceux qui sont fait pour l’apprentissage de la science à cause du manque de compréhension ou de la faiblesse en apprentissage (« hifdh ») ou autre, alors la prière est la meilleure chose pour cette personne.
Hadith 281 :
On rapporte de Ibni ‘Oumar - رضي اللّه تعالى عنهما – qu’il a dit : « J’ai retenu du prophète - صلى الله عليه و سلم – 10 rak’at : 2 rak’at avant le dhohr, et 2 rak’at après le dhohr, et 2 rak’at après le maghrib dans sa demeure, et 2 rak’at après le ‘ichâ sans sa demeure, et 2 rak’at avant le soubh ».
[Hadith agréé].
Et dans une autre version rapporté par Al Boukhâriy et Mouslim : « Et 2 rak’at après le djoumou’ah dans sa demeure ».
Et dans une autre version rapporté par Mouslim : « Lorsque l’aube arrivait il ne priait rien si ce n’est 2 rak’at rapides ».
وَعَنْ ابْنِ عُمَرَ -رَضِيَ اللَّهُ عَنْهُمَا- قَالَ : « حَفِظْتُ مِن النَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم عَشْرَ رَكَعَاتٍ : رَكْعَتَيْنِ قَبْلَ الظُّهْرِ , وَرَكْعَتَيْنِ بَعْدَهَا , وَرَكْعَتَيْنِ بَعْدَ الْمَغْرِبِ فِي بَيْتِهِ , وَرَكْعَتَيْنِ بَعْدَ الْعِشَاءِ فِي بَيْتِهِ , وَرَكْعَتَيْنِ قَبْلَ الصُّبْحِ ». مُتَّفَقٌ عَلَيْهِ .
وَفِي رِوَايَةٍ لَهُمَا : « وَرَكْعَتَيْنِ بَعْدَ الْجُمْعَةِ فِي بَيْتِهِ ».
وَلِمُسْلِمٍ : « كَانَ إِذَا طَلَعَ الْفَجْرُ لَا يُصَلِّي إِلَّا رَكْعَتَيْنِ خَفِيفَتَيْنِ ».
1. ces ahadith concernent les « rawâtib » qui sont liées aux prières obligatoires, c'est-à-dire les « sounanes » : elles sont aux nombres de dix rak’at dans ce hadith :
• 2 rak’ah avant le dhohr c-a-d entre al adhâne et al iqâmah
• 2 rak’at après le dhohr : et leur temps s’étend jusqu’à l’entrée du ‘asr
• 2 rak’at après le maghreb : et leur temps s’étend jusqu’à l’entrée du ‘ichâ
• 2 rak’at après le ‘ichâ : et leur temps s’étend jusqu’à la moitié de la nuit, qui est la fin du temps du ‘ichâ
• 2 rak’at avant la prière du fadjr c-a-d entre al adhâne et al iqâmah
2. les savants ont dit que si on n’a pas pu prier les 2 rak’at avant le dhohr, on les prie après le dhohr, et ceci arrive souvent, car quelqu’un arrive à la mosquée et que la prière du dhohr a déjà débuté. Dans ce cas on prie la râtiba après le dhohr, mais on commence par la râtiba qui se fait après le dhohr, puis on rattrape celle qui se fait habituellement avant le dhohr.
De même, si on arrive à la mosquée et que les gens prient le soubh (en groupe) et qu’on n’a pas prié la sounnah, on la prie après la prière, et si on veut on la repousse après le lever du soleil de la hauteur d’une lance.
Et il n’est pas permis de débuter la râtibah alors que la prière en groupe a commencé, car le prophète a dit : « Lorsque al iqâmah de la prière débute il n’y a pas de prière, si ce n’est la prière obligatoire ». Et donc si quelque débute la râtibah à ce moment alors elle n’est pas valable et il est dans le péché, car la parole « il n’y a pas de prière » veut dire qu’il est interdit de prière
3. le mieux concernant ces rawâtib, c’est de les prier à la maison car c’est ce que faisait le prophète
عليه الصلاة والسلام.
Dans ce hadith Ibnou ‘Oumar l’a clairement dit concernant les rawâtib du maghrib, du ‘ichâ et du djoumou’ah, et il n’a rien dit concernant les autres rawâtiB
Mais ce que nous connaissons de la voie du prophète عليه الصلاة والسلام c’est qu’il les priait dans sa demeure, au point qu’il ait dit : أفضل صلاة المرء في بيته إلا الصلاة المكتوبة → « La meilleure prière de la personne est celle qu’il accomplit dans sa demeure, si ce n’est la prière obligatoire ».
Et ceci est valable même si on se trouve à la Mecque ou à Médine, car le prophète عليه الصلاة والسلام l’a fait alors qu’il se trouvait à Médine
4. certaines « rawâtib » sont plus importantes (awkad – plus recommandées) que d’autres :
La plus importante est celle du fadjr car le prophète عليه الصلاة والسلام ne l’abandonnait ni lorsqu’il était résident, ni en voyage. De plus, il a dit عليه الصلاة والسلام à son propos : « les 2 rak’at du fadjr (c'est-à-dire la sounna du fadjr) est meilleure que le bas-monde et son contenu ».
Le prophète عليه الصلاة والسلام n’ajoutait rien comme prière à ces 2 rak’at de l’adhane du fadjr jusqu’à la prière.
Le prophète عليه الصلاة والسلام allégeait cette prière au point que ‘Aicha (Ra) se demande « a-t-il récité la fâtiha dans cette prière ? »
Hadith 282 :
On rapporte de ‘Âicha - رضي اللّه تعالى عنها – qu’elle a dit que le prophète - صلى الله عليه و سلم – ne délaissait pas le fait de prier 4 rak’at avant le dhohr et 2 rak’at avant le soubh ».
[Hadith rapporté par Al Boukhâriy].
وَعَنْ عَائِشَةَ -رَضِيَ اللَّهُ عَنْهَا- : « أَنَّ النَّبِيَّ صلى الله عليه وسلم كَانَ لَا يَدَعُ أَرْبَعًا قَبْلَ الظُّهْرِ وَرَكْعَتَيْنِ قَبْلَ الْغَدَاةِ ». رَوَاهُ الْبُخَارِيُّ
Dans ce hadith il est dit que le prophète عليه الصلاة والسلام ne délaissait pas le fait de prier 4 rak’at avant le dhohr alors que le hadith de Ibnou ‘Oumar évoque 2 rak’at avant le dhohr.
Certains savant disent d’appliquait le hadith de ‘Aicha (4 rak’at avant le dhohr) car il y a un ajout de connaissance, et d’autres ont dit qu’on applique le hadith de Ibni ‘Oumar (2 rak’at avant le dhohr) car il a dit « j’ai retenu du prophète عليه الصلاة والسلام … ».
→ Le plus juste c’est de dire que les 2 façons de faire sont sounna, et donc on peut se contenter de 2 rak’at ou en faire 4 ; mais le mieux c’est de prier 4 rak’at car des ahadith montrent le méritent de prier 4 rak’at avant le dhohr.
Et si on prie la râtibah avant le dhohr en 4 rak’at, on prie avec 2 salut c'est-à-dire qu’on prie 2 rak’at puis 2 autres rak’at, car c’est ce qui est en accord avec le hadith dans lequel il est dit : « la prière du jour et la prière de nuit se fait en 2 rak’at, 2 rak’at ».
Hadith 283 :
On rapporte de ‘Âicha - رضي اللّه تعالى عنها – qu’elle a dit : « Le prophète - صلى الله عليه و سلم – n’était assidu à aucune prière surérogatoire autant qu’au 2 rak’at du fadjr ».
[Hadith agréé]
Et dans une autre version rapporté par Mouslim : « Les 2 rak’at du fadjr (c-a-d la râtibah) sont meilleures que le bas monde et ce qu’il contient ».
وَعَنْهَا قَالَتْ : « لَمْ يَكُنْ النَّبِيُّ صلى الله عليه وسلم عَلَى شَيْءٍ مِنْ النَّوَافِلِ أَشَدَّ تَعَاهُدًا مِنْهُ عَلَى رَكْعَتَيْ الْفَجْرِ ». مُتَّفَقٌ عَلَيْهِ .
وَلِمُسْلِمٍ : « رَكْعَتَا الْفَجْرِ خَيْرٌ مِنْ الدُّنْيَا وَمَا فِيهَا ».
1. le prophète عليه الصلاة والسلامn’était assidu à aucune râtibah autant qu’au 2 rak’at du fadjr, au point qu’il ne les abandonnait ni lorsqu’il était résident, ni en voyage.
Et en voyage il ne priait comme râtibah que la râtibah du fadjr : il ne priait pas la râtibah du dhohr, ni celle du maghrib, ni celle du ‘ichâ.
Mais il priait le witr en voyage, qui ne fait pas partie des rawâtib.
Ainsi le voyageur prie le witr, et la prière de nuit, la prière de douhâ, la prière de consultation la prière d’entrée à la mosquée, la prière surérogatoire générale
2. le mérite qui est cité ici dans le hadith de Mouslim montre l’importance de ces 2 rak’at, et qu’il ne faut pas les délaisser.
Hadith 284 :
On rapporte de Oummi Habîbah - رضي اللّه تعالى عنها – la mère des croyants qu’elle a dit qu’elle a entendu le prophète - صلى الله عليه و سلم – dire : « Celui qui prie 12 rak’at dans un jour et une nuit, il lui sera construit pour cela une demeure au paradis ».
[Hadith rapporté par Mouslim].
Et dans une version il est dit « de façon surérogatoire ».
Attirmidhiy rapporte un hadith similaire où il est ajouté : « 4 rak’at avant le dhohr et 2 rak’at après, et 2 rak’at après le maghrib, et 2 rak’at après le ‘ichâ, et 2 rak’at avant la prière du fadjr ».
Les cinq rapporte également de Oummi Habîbah - رضي اللّه تعالى عنها – : « Celui qui est assidu dans l’accomplissement de 4 rak’at avant le dhohr et 4 rak’at après Allah l’interdira au feu ».
وَعَنْ أُمِّ حَبِيبَةَ أُمِّ الْمُؤْمِنِينَ -رَضِيَ اللَّهُ عَنْهَا- قَالَتْ : سَمِعْت النَّبِيَّ صلى الله عليه وسلم يَقُولُ : « مَنْ صَلَّى اثْنَتَا عَشْرَةَ رَكْعَةً فِي يَوْمٍ وَلَيْلَةٍ بُنِيَ لَهُ بِهِنَّ بَيْتٌ فِي الْجَنَّةِ ». رَوَاهُ مُسْلِمٌ .
وَفِي رِوَايَةٍ " تَطَوُّعًا" .
وَلِلتِّرْمِذِيِّ نَحْوُهُ , وَزَادَ : « أَرْبَعًا قَبْلَ الظُّهْرِ وَرَكْعَتَيْنِ بَعْدَهَا , وَرَكْعَتَيْنِ بَعْدَ الْمَغْرِبِ , وَرَكْعَتَيْنِ بَعْدَ الْعِشَاءِ , وَرَكْعَتَيْنِ قَبْلَ صَلَاةِ الْفَجْرِ ».
وَلِلْخَمْسَةِ عَنْهَا : « مَنْ حَافَظَ عَلَى أَرْبَعٍ قَبْلَ الظُّهْرِ وَأَرْبَعٍ بَعْدَهَا حَرَّمَهُ اللَّهُ عَلَى النَّار ِ».
1. ce hadith vient appuyer le hadith de ‘Âicha (ra) et le hadith de Ibni ‘Oumar (ra).
Celui qui prie assidument 12 rak’at surérogatoires par jour il lui sera construit une demeure éternelle au paradis. Et la version rapporté par Attirmidhiy détaille cela : 4 rak’at avant le dhohr et 2 rak’at après, et 2 rak’at après le maghrib, et 2 rak’at après le ‘ichâ, et 2 rak’at avant la prière du soubh.
Ce hadith montre qu’il est mieux de prier 12 rak’at par jour que de ce contenter de 10 rak’at
2. celui qui prie assidument 4 rak’at avant le dhohr et 4 rak’at après le dhohr, Allah l’interdira au feu de l’enfer.
Dans les 4 rak’at après le dhohr il y a 2 rak’at qui font partie des rawâtib et 2 autres qui n’en font pas partie.
Hadith 285 :
On rapporte de Ibni ‘Oumar - رضي اللّه تعالى عنهما – qu’il a dit que le prophète - صلى الله عليه و سلم – a dit : « Qu’Allah fasse miséricorde à quelqu’un qui a prié 4 rak’at avant le ‘asr ».
[Hadith rapporté par Ahmed, Aboû Dâwoûd et Attirmidhiy qui l’a qualifié de bon, et Ibnou Khouzaymah qui l’a qualifié d’authentique].
وَعَن ابْنِ عُمَرَ -رَضِيَ اللَّهُ عَنْهُمَا- قَالَ : قَالَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم : « رَحِمَ اللَّهُ امْرَأً صَلَّى أَرْبَعًا قَبْلَ الْعَصْرِ ». رَوَاهُ أَحْمَدُ , وَأَبُو دَاوُدَ وَالتِّرْمِذِيُّ وَحَسَّنَهُ , وَابْنُ خُزَيْمَةَ وَصَحَّحَهُ .
Ce hadith est discutable au niveau de l’authenticité.
Mais en estimant qu’il est confirmé, il montre le mérite du fait de prier 4 rak’at avant la prière du ‘asr.
Mais ces rak’at ne font pas partie des rawâtib.
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