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28 mai 2013 2 28 /05 /mai /2013 17:54

Résumé de l'explication de ce chapitre

 

La prière du « djoumou’ah » est obligatoire d’après les textes et « al idjmè’ » (le consensus).

La prière du vendredi est beaucoup plus importante (awkadou) que la prière en groupe car les musulmans sont unanimes concernant son obligation (djoumou’ah) et personne n’a divergé sur cela.

 

Hadith 354 :

Il y a la preuve que l’abandon (tark) du djoumou’ah fait partie des grands péchés, et il est confirmé du prophète عليه الصلاة والسلام  que celui qui a abandonné 3 djoumou’ah par négligence, Allah appose un caché à son cœur (qu’Allah nous en préserve) et ainsi le bien n’y parvient pas.

 

La prière du djoumou’ah concerne les villes et les cités (quourâ), elle ne se fait pas dans les déserts (bawâdi) ni en voyage car elle nécessite un grand rassemblement.

 

Hadith 355, 356 :

- Dans le hadith 356 il est dit qu’ils ne faisaient la sieste et ne déjeunaient qu’après la prière du djoumou’ah et ceci montre que le prophète عليه الصلاة والسلام faisait la prière du djoumou’ah tôt et ne la retardait pas, de même le hadith 355 montre qu’il la faisait tôt car les gens retournaient de la prière alors que les ombres des murs ne pouvaient les abriter.

 

- Les savants ont divergé en 3 avis concernant le début du temps du djoumou’ah : le 3ème avis c’est qu’elle est valable à partir de la 6ème heure, une heure environ avant le zawâl.

→ Cet avis est le plus juste, et le mieux c’est de la faire après le zawâl pour être en accord avec la majorité des savants.

 

Hadith 357 :

L’avis le plus juste c’est que le djoumou’ah est valable avec 3 hommes.

S’il y a un petit village où il n’y a que 3 résidents (pour qui le djoumou’ah est obligatoire habituellement), ils doivent obligatoirement faire le djoumou’ah.

 

Hadith 358 :

Celui qui atteint une rak’ah dans la prière du djoumou’ah, il la complète en tant que prière du djoumou’ah, c'est-à-dire qu’il ajoute seulement une rak’a et sa prière du djoumou’ah est complète.

Mais s’il atteint moins d’une rak’ah, il prie alors 4 rak’at en mettant l’intention de prier le dhohr.

 

Hadith 359 :

La sounna dans la khoutba c’est d’être debout car ceci est plus visible pour les gens et plus percutant pour donner le sermon. Mais ce n’est pas une obligation.

 

Hadith 360 :

Ce hadith montre comment le prophète عليه الصلاة والسلام faisait la khoutba. Il louait Allah et le vantait, puis disait « ammâ ba’d » (expression de transition pour entrer dans le sujet) puis il disait : « certes la meilleur parole est le livre d’Allah … ».

De même lorsqu’il faisait le sermon عليه الصلاة والسلام ses yeux devenaient rouges, la colère s’intensifiait, sa voix s’élevait, comme s’il venait annoncer l’arrivée d’une armée ennemi. Ainsi dans la khoutba, le prophète عليه الصلاة والسلام était ému et énergique car ceci a plus d’effet sur celui qui écoute que celui qui se contente de lire la khoutba.

 

Mais la parole dépend de la situation (li kouli maqâmin maqâl). Parfois le sujet nécessite d’être dans cet état car c’est un rappel, et parfois le sujet concerne des règles de fiqh ou de ‘aqîdah (croyance), donc à chaque sujet ce qui lui convient.

 

Hadith 361 :

Une prière longue le jour du djoumou’ah et un sermon court sont une preuve de la connaissance (fiqh) de cette personne.

Mais sur quoi se base-t-on pour estimer la longueur de la prière ? C’est sur l’acte du prophète عليه الصلاة والسلام : il récitait dans la prière du djoumou’ah :

- soit al sourate « al djoumou’a » et la sourate « al mounafiqine »

- soit la sourate « sabbih isma rabbikal a’la » et la sourate « al ghâchiyah »,

Parfois l’un et parfois l’autre.


Hadith 362 :

Le prophète عليه الصلاة والسلام faisait la khoutba avec la sourate « Qaf ». Mais si on fait la khoutba avec cette sourate aujourd’hui aux gens simples qui ne comprennent pas son sens, elle ne leur sera pas suffisante sauf si on y ajoute le tafsîr (exégèse) des versets et ce qu’elle contient comme leçon.

 

Hadith 363 :

- Le fait de se taire pour écouter le khatîb est obligatoire, au point que le prophète عليه الصلاة والسلام a dit : « celui qui touche les cailloux (« al hasâ ») a commis une futilité (« laghâ »), et celui qui a commis une futilité n’a pas de djoumou’ah » c’est-à-dire qu’il n’en obtiendra pas la récompense, même si la prière est valable et il est déchargé de ce devoir.

 

- Celui qui lui dit « écoute et tais-toi » (ansit) n’a pas de djoumou’ah.

 

- Est excepté de l’interdiction le fait de parler à l’imam c'est-à-dire al khatîb.

 

- Si on entend le khatîb évoquer le prophète عليه الصلاة والسلام, il n’y a pas de mal à prier sur lui

عليه الصلاة والسلام

 

- Si on entend le khatîb faire dou’â° (invocation), on dit âmîne à ses dou’â, mais pas à voix haute.

 

- Il est permis de parler entre les 2 sermons.

 

Hadith 364 :

- Si on entre dans la mosquée alors que l’imam fait le sermon du vendredi, on fait la prière de salutation de la mosquée en allégeant pour ne pas allonger le temps où on est empêché d’écouter la khoutba.

 

- Si on entre à la mosquée alors que le muezzin fait l’appel, le mieux est d’écouter le muezzin et de répéter les paroles, et lorsqu’il termine on prie la prière de salutation de la mosquée car ceci est un court moment et n’est pas préjudiciable, mais on ne s’assoit pas jusqu’à avoir prié 2 rak’at.

Sauf si on entre à la mosquée au djoumou’ah et que le muezzin fait l’appel qui se fait lorsque l’imam est présent, qui est le 2ème appel (juste avant la khoutba), on prie la prière de salutation même si le muezzin est en train de faire l’appel, car le fait de se libérer pour écouter la khoutba est plus important que de répéter après le muezzin.

 

Hadith 365 :

- Dans la prière du djoumou’ah, l’imam récite parfois la sourate « al djoumou’ah » dans la 1ère rak’ah et la sourate « al mounafiqoûn » dans la 2ème rak’ah.

Et parfois il récite dans la prière du djoumou’ah la sourate « sabbih » dans la 1ère rak’ah et la sourate « al ghâchiyah » dans la 2ème rak’ah.

 

- De même le prophète عليه الصلاة والسلام récitait les sourates « sabbih » et « al ghâchiyah » dans la prière du ‘îd, et parfois il récitait عليه الصلاة والسلام la sourate « Qaf » et la sourate « iqtarabati-sâ’ah ».

 

Hadith 366 :

- Si le ‘îd et le djoumou’ah sont réunis un même jour, ceux qui ont prié avec l’imam ont le choix concernant la prière du djoumou’ah : s’ils veulent ils assistent avec l’imam et prie le djoumou’ah, et s’ils veulent ils n’assistent pas à la prière du djoumou’ah, mais ils doivent obligatoirement prier la prière de dhohr car le dhohr est un temps où il faut obligatoirement une prière, soit le djoumou’ah soit le dhohr.

 

- Quant à celui qui n’a pas assisté à la prière du ‘îd avec l’imam, le djoumou’ah est une obligation pour lui car il doit obligatoirement prier une prière de ‘îd ce jour, soit le 1er soit le 2nd qui est le djoumou’ah.

 

- Quant à l’imam, il doit obligatoirement célébrer la prière du ‘îd et célébrer la prière du djoumou’ah car le prophète عليه الصلاة والسلامa expliqué qu’il prierait le djoumou’ah.

 

Hadith 367 :

Celui qui prie le djoumou’ah, le fait suivre par 4 rak’at avec 2 saluts finals c'est-à-dire qu’il prie 2 rak’at et salut puis 2 autres rak’at et salut (certains savants ont dit qu’il prie 4 rak’at avec 1 seul salut final). Et ceci n’est pas obligatoire mais « moustahabb » (conseillé).

 

Hadith 368 :

Il est recommandé de ne pas faire suivre directement la prière obligatoire par une prière surérogatoire. Si on termine la prière obligatoire, on parle ou on sort de la mosquée et on prie la prière surérogatoire chez soi, et ceci afin de différencier la prière obligatoire de la prière surérogatoire.

 

Ainsi les savants ont dit qu’il est conseillé de séparer la prière obligatoire et sa surérogatoire par des paroles ou en changeant de place, pour que les 2 prières soient différenciées.

Et le fait de faire le dhikr recommandé après la prière est suffisant comme paroles, comme « Allâhoumma antassalâm … » ou « Astaghfiroullâh … » ou « soubhânallâh »,  car ce sont des paroles qu’on ne dit pas habituellement dans la prière.

 

Hadith 369 :

Le mérite du djoumou’ah : Celui qui fait le ghousl puis vient au djoumou’ah, puis prie ce qui lui a été écrit, puis s’est tu en écoutant le sermon jusqu’à ce que l’imam le termine, puis prie avec lui, il lui sera pardonné entre ce djoumou’ah et le djoumou’ah suivant et 3 jours supplémentaires.

 

Hadith 370, 371 :

Il y a un moment le vendredi pendant lequel les invocations sont exaucées. Les 2 moments les plus probables sont :

                  - Lorsque que l’imam arrive et qu’il s’assoit et attend l’appel du muezzin jusqu’à ce que la prière se termine.     

- Entre le ‘asr et le coucher du soleil.

 

Hadith 372 :

L’authenticité de ce hadith est discutable et l’avis le plus juste c’est que la prière du djoumou’ah est valable avec 3 personnes si ce sont des résidents : un khatîb-imam, un muezzin, et un qui vient assister

 

Hadith 373 :

Ce hadith est faible mais les fouqaha (ra) l’ont pris en compte et ont dit qu’il est conseillé à la personne de faire des invocations pour les musulmans dans le sermon ; ils ont dit que ce moment est un moment d’invocations où il est probable que les invocations soient exaucées, et donc il est bien de faire dou’â pour les musulmans avec ce qui convient.

 

Hadith 374 :

Le prophète عليه الصلاة والسلام mêlait à son sermon des versets du Coran.

Il est bon que ces versets soient adaptés au sujet du sermon car le fait de rester dans un seul sujet a un grand effet sur la compréhension.

 

Hadith 375 :

La prière du djoumou’ah est une obligation pour tout musulman et en groupe sauf pour 4 personnes : l’esclave (sauf si son maître l’y autorise), la femme, l’enfant, le malade dont la maladie provoque de la difficulté à participer à la prière du djoumou’ah.

 

Hadith 376 :

- Si on est un groupe en voyage, la prière du djoumou’ah n’est pas un devoir, elle n’est pas légiférée, et elle n’est pas valable de notre part.

-  Mais si on est en voyage et qu’on reste dans une ville jusqu’à la fin de journée et qu’on entend l’appel à la prière, on doit obligatoirement participer à la prière du djoumou’ah

 

Hadith 377 :

Donc le khatîb se tient debout sur le minbar et il vise le côté face à lui ; quant à ceux qui sont autour de lui ils le regardent car ceci est plus à même d’atteindre le cœur.

 

Hadith 378 :

Si le khatîb a besoin de s’appuyer sur quelque chose parce qu’il est faible physiquement ou âgé ou qu’il n’a rien pour s’appuyer dessus dans la khoutbah, il utilise un bâton ou un arc pour s’appuyer dessus ; sinon il ne lui est pas demandé d’utiliser un bâton ou un arc car ce n’est pas un acte d’adoration en soi.

 

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